Comprendre la Dyspraxie : Quand le Cerveau et le Corps ne Bougent pas à l’Unisson

Comprendre la Dyspraxie : Quand le Cerveau et le Corps ne Bougent pas à l’Unisson

Viviane Neault

La dyspraxie est un trouble encore trop méconnu, mais qui touche de nombreux enfants — et parfois même des adultes. Elle affecte la coordination des gestes, ce qui peut compliquer des actions aussi simples que s’habiller, écrire, ou attraper une balle. Dans cet article, découvrons ensemble ce qu’est la dyspraxie, comment elle se manifeste et comment un accompagnement adapté, incluant la posturologie, peut améliorer le quotidien des personnes concernées.

🤔 Qu’est-ce que la dyspraxie ?

La dyspraxie, aussi appelée trouble développemental de la coordination (TDC), est un trouble neurologique qui affecte la planification, l’organisation et l’exécution des mouvements. Le cerveau a des difficultés à « programmer » des gestes précis, même si les muscles fonctionnent normalement.

Elle ne touche pas l’intelligence, mais rend les gestes du quotidien plus complexes.

👀 Les signes les plus fréquents

Les symptômes peuvent varier, mais voici quelques signes courants :

  • Difficultés à attacher des boutons, faire ses lacets, ou manipuler des objets
  • Écriture lente, illisible ou fatigante (dysgraphie)
  • Maladresse physique, chutes fréquentes
  • Troubles dans les jeux de construction ou activités manuelles
  • Difficultés à planifier plusieurs étapes dans une tâche
  • Fatigue rapide face aux efforts moteurs

🧠 D’où vient la dyspraxie ?

Elle résulte souvent d’un développement atypique du cerveau, sans cause unique identifiable. Elle peut être associée à d’autres troubles comme la dyslexie, le TDAH, ou encore un trouble du spectre de l’autisme.

🔍 Lien entre dyspraxie et posture

Beaucoup de personnes dyspraxiques présentent des déséquilibres posturaux : mauvaise coordination œil-main, instabilité debout, tonus musculaire inégal, etc.

La posturologie peut intervenir en travaillant sur :

  • L’intégration des réflexes archaïques non intégrés

  • La stimulation sensorielle via les pieds (semelles proprioceptives)

  • L’amélioration de la coordination des mouvements oculaires

  • Le recentrage de l’axe corporel pour faciliter l'équilibre

Cette approche globale permet parfois une meilleure stabilité, une réduction des troubles moteurs et une amélioration des capacités fonctionnelles.

🧰 Comment aider une personne dyspraxique ?

Une prise en charge pluridisciplinaire est essentielle :

  • Ergothérapie : pour apprendre à compenser les difficultés gestuelles
  • Psychomotricité : pour renforcer la coordination et la motricité globale
  • Orthophonie : si la dyspraxie affecte la parole ou la communication
  • Posturologie : pour corriger les déséquilibres qui compliquent les mouvements

L’objectif n’est pas de “guérir” la dyspraxie, mais d’améliorer l’autonomie et la qualité de vie.

💡 En résumé

La dyspraxie est un trouble invisible mais très réel. Elle mérite d’être mieux connue et comprise. Grâce à une prise en charge adaptée — incluant parfois des approches complémentaires comme la posturologie — les enfants et adultes dyspraxiques peuvent mieux gérer leur quotidien, reprendre confiance en eux, et s’épanouir pleinement.

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